Gérard Garouste L’INTRANQUILLE

Biographie: Marina Abramovic

La performance en l’art no m’ha cridat mai l’atenció. Després d’explorar el treball de la Gina Pane el body art i les seves performances, tenia molta curiositat per conèixer millor el treball de Abramović. 
Sense cap dubte, aquest llibre és colpidor i dona molta llum als que posem en dubte aquesta disciplina artística.
Abramović és autentica, ha seguit sempre la seva veritat, ha explorat els seus límits, la seva vida és la seva obra. Parla de Trauma, de Dolor, de Relacions, de la Guerra, la Carn, el Cos i de la Espiritualitat.
Escrit en primera persona, fugint de qualsevol estridència i morvositat, de manera dolça i senzilla.
.
La performance artistique n’a jamais attiré mon attention.
Après avoir exploré le travail de #ginapane , #bodyart et ses performances, j’étais très curieuse de mieux connaître le travail d’Abramović. Ce livre est frappant et met de lumière sur ceux d’entre nous qui remettent en question cette discipline …
Abramović est authentique, ella a sans aucun doute toujours suivi sa vérité, exploré ses limites, sa vie est son travail .
Elle parle de traumatisme, de douleur, de relations, de guerre, de chair, de corps et de spiritualité.
Écrit à la première personne, fuyant toute stridence et toute morbidité, ce livre est fort, doux et simple.
Une délice
.
La performance artística nunca me llamó la atención. Después de explorar el trabajo de Gina Pane, el Body art y sus performance, sentia mucha curiosidad por conocer mejor el trabajo de Abramovic… Sin duda, este libro llama la atención y arroja mucha luz sobre los que cuestionamos esta disciplina artística. Abramovic es genuina, siempre ha seguido su verdad, ha explorado sus limites; su vida es su trabajo. Habla de trauma, de dolor, de relaciones, de guerra, carne, cuerpo y de espiritualidad. Escrito en primera persona, huyendo de todo estereotipo y morbo, una lectura dulce y senzilla. Una Delicia
.

Fa 14 anys, estava a la fira d’art contemporani Mac 2000 a Paris, quan vaig rebre una trucada del comú d’Ordino per dir-me que el lloc de treball com a cap de secció de l’Escola d’Art d’Ordino, era per a mi
I al desembre del 2006, començava una nova etapa professional.
Des de a les hores, algunes coses han canviat en la forma, però no en el fons.
Hem passat de ser una escola d’art, a ser uns espais de creació i ens hem mancomunat amb La Massana.
Hem visitat Paris, Madrid, Venècia, Cotlliure, Barcelona i centenars de exposicions aquí i arreu.
Hem exposat a desenes dels nostres alumnes i n’hem acompanyat a alguns fins a les seves carreres universitàries en art, hem fet espectacles i hem col·laborat amb entitats…
Hem fet sopars i xerrades i hem tingut algun deliri.
Hem fet subhastes i hem omplert els carrers d’Ordino d’Art.
Segueixo tenint alumnes fidels, altres marxen… Trobo a faltar unes quantes persones que ja ens han deixat.
Els nens es fan grans i sempre m’impressiona veure com fan el seu camí per la vida.
Donar classes m’ha ensenyat a respectar a cada individuo, a escoltar i intentar aportar allò que em demanen. De vegades he hagut de buscar en algun llibre les respostes, el que m’ha permès aprendre més coses… d’altres vegades no he sabut fer-ho o, senzillament, no he sabut conectar amb la persona…
El que si que he tingut sempre clar, es que el ,
més important en aquesta feina, és tenir empatia .
M’han explicat els problemes i hem compartit també les alegries… i no sempre ha estat senzill tornar a casa carregada de la energia de tots els que passen per La Capsa.
Sovint, quan els veig pintar, em moro de ganes d’arribar a casa i tancar-me al meu estudi per fer-ho jo i espero que valorin la sort que tenen.
Algun dia m’he hagut d’esforçar molt per amagar els meus problemes i poder seguir amb la rutina. I en aquests anys, m’he divorciat, ha nascut la meva filla i m’he tornat a casar. M’he mudat de pis 10 vegades i he guanyat alguns kilos… Segurament no ho faig tot bé, però si que, des de fa 14 anys, segueixo amb la il·lusió del primer dia i amb la mateixa por….espero estar a l’alçada del que em demanen els alumnes .
Amb algun he fet amistat i altres passen de llarg…
I avui, 14 anys després i en plena pandèmia , aquí seguim , amb alguna cara nova i els alumnes fidels. A tots , Gràcies!!!

Il y a 14 ans, j’étais au salon d’art contemporain Mac 2000 à Paris, lorsque j’ai reçu un appel de la Commune d’Ordino pour me dire que le poste de chef de section de l’École d’art de Ordino, était pour moi. En décembre 2006, une nouvelle étape professionnelle commençait. Depuis, certaines choses ont changé dans la forme, mais pas dans le fond. Nous sommes passés d’une école d’art à un espace de création et nous nous sommes associés à La Massana. Nous avons visité Paris, Madrid, Venise, Collioure, Barcelone et des centaines d’expositions ici et ailleurs. Nous avons exposé des dizaines de nos étudiants et accompagné certains d’entre eux dans leur carrière universitaire en art, nous avons fait des spectacles et collaboré avec des organisations… Nous avons eu des dîners et des discussions et même des dérisions !. Nous avons organisé des ventes aux enchères et rempli les rues d’Ordino d’Art. J’ai encore des étudiants fidèles, d’autres Quim partent… Il me manque quelques personnes qui nous ont déjà quittées. Les enfants grandissent et je suis toujours impressionné par la façon dont ils vivent leur vie. L’enseignement m’a appris à respecter chaque individu, à écouter et à essayer de faire ce qu’ils me demandent de faire. Parfois, j’ai dû chercher les réponses dans un livre, ce qui m’a permis d’en savoir plus… d’autres fois je n’ai pas pu le faire ou je n’ai pas pu me connecter avec la personne … mais une chose est claire, le plus important dans ce métier, est d’avoir de l’empathie. Ils m’ont expliqué les problèmes et nous avons aussi partagé les joies… et il n’a pas toujours été facile de rentrer chez soi plein de l’énergie de tous ceux qui passent par La Capsa. Souvent, quand je les vois peindre, je meurs d’envie de rentrer chez moi et de m’enfermer dans mon atelier pour le faire moi-même, et j’espère qu’ils apprécient leur chance. Parfois, j’ai dû faire des efforts pour cacher mes problèmes et continuer ma routine. Et au cours de ces années, j’ai divorcé, ma fille est née et je me suis remariée. J’ai déménagé 10 fois et j’ai pris quelques kilos… Je ne fais probablement pas tout correctement, mais il est certain que, depuis 14 ans maintenant, je continue avec l’excitation du premier jour et la même peur…. Celle d’être à la hauteur de ce que les étudiants me demandent. Avec certains, on est devenu amis et d’autres passent… Et aujourd’hui, 14 ans plus tard et au milieu d’une pandémie, nous voici, tous, à poursuivre le chemin malgré les difficultés. Merci à tous !!!

Il y a un an, je me suis rendu à Craneo Creaciones pour prendre un cour avec l’un des artistes plus impressionnant que je connaisse , l’ukrainien Artem Rogowoi ( sur Instagram @craneocreaciones et @rogowoiart). Artem, est un artiste timide et extrêmement généreux, avec une mélancolie particulière, beaucoup de poésie et un don hors du commun. La dorure est une pratique habituelle dans son travail, et le work shop qui a tenu lieu à Séville était à ce propos. Cette dernière année, celle de la pandémie, je me suis dédiée exclusivement à cela, à dorer, et j’ai appris que dans un pays comme le mien, l’Andorre, de climat sec et froid, il faut adapter certain produit afin d’appliquer mieux l’or. J’utilise de l’or de 22 carats, et du miction au white-spirit. Dorer est essentiel dans mon travail, afin d’exprimer cette idée que la vie, est comme ce métal précieux.